Vidéos et conférences sur mon travail photographique
2020 à aujourd’hui

PhotoPhotoPhoto :Talitha BUENO MOTTER, Galerie Outremont, août 2023.

Nous sommes relativement peu à s’investir dans la photographie au collodion humide au Québec et même au Canada. Plusieurs personnes s’interrogent sur son procédé, sur comment se déroule une séance photographique ancestrale, sur quel équipement l’artiste utilise pour travailler. Dans cette vidéo, j’explique sous forme de survol toutes les étapes du photographe pour réaliser un bon cliché photographique. Merci au modèle : Océane Girard
La vidéo fut réalisé par Jorge Contreras Portillo.

Cette vidéo sera présentée lors de mon vernissage à la Galerie Outremont (Montréal) le 6 juillet 2023.

En 2022 et 2023, j’ai donne plusieurs conférence de 1 h sur la slow photographie en collodion humide: Université de l’Outaouais, Université du Québec à Chicoutimi, Cégep de Bois de Boulogne, Maison des arts de Laval, Journée de la Culture, Le Lieu, centre en art actuel et prochainement à la Maison de la culture Outremont. Cette conférence fait le survol de mes choix et de ma démarche artistique principalement en photographie. Elle se penche majoritairement sur le collodion humide.

Portrait d’artiste de Francis O’Shaughnessy

Dans cette capsule vidéo, je réponds à quelques questions à propos de ma pratique et sur l’art: qu’est-ce que l’art, anecdotes en tant qu’artiste d’expérience, mes influences photographiques, conseils d’artistes pour la jeunesse, etc. C’est probablement l’une des vidéos donc je suis le plus fier de mes réponses.

Projet photographique réalisé avec des étudiants du cégep Marie-Victorin:

En 2021, j’ai proposé à la Galerie d’art contemporain Hangar 7826 (Montréal) une exposition de photographies argentiques réalisées à partir d’appareils photographiques faits maison. Sept étudiantes de première année du Cégep de Marie-Victorin ont pris part à ce projet : Laurie Montour, Karen Noémie Alvarez Montiel, Myriam Koné, Iris Lafontaine, Élyse Ménard, Marianne Rochefort et Annabelle Guilbault. Elles ont présenté des sténopés, des photogrammes et des solargraphies. J’ai accompagné ces étudiantes dans toutes les étapes passant de la sélection des photos jusqu’à fixer le prix de leurs tirages, de la biographie à l’édification d’un catalogue virtuel, des communications au contrat de vente et enfin de l’encadrement au vernissage. Le prétexte d’organiser une présentation publique et de diffuser leurs recherches a rehaussé définitivement leur confiance en eux ainsi que leur fierté d’être en art, car leur travail devenait légitime aux yeux de la collectivité. Cette activité hors les murs a permis aux collégiennes de vivre les passions et la reconnaissance du créateur dans son milieu de travail et mieux, de s’imaginer dans la postérité d’un champ de pratique artistique. J’ai constaté qu’en priorisant les expériences de terrain comme pédagogie, les étudiantes étaient davantage motivées à mettre des efforts, de l’énergie et de la patience pour cerner les enjeux du métier.

Quatre étudiants dans le programme de Cinéma de MV ont fait une capsule vidéo qui fait le survol de l’événement: Jorge Contreras Portillo, Thomas Charbonneau, Rebecca Amani Shungaza et Sabrina Leblanc.